Du solipsisme de son protagoniste à la claustration physique, David Vann enferme le lecteur dans un récit oppressant où la mort, seule, est libératoire. Dans la lignée d'un Tennessee Williams, il s'impose comme le grand écrivain de la frustration.
Macha Séry, LE MONDE DES LIVRES
Le troisième roman de David Vann saute à la gorge. […] Il règne ici une noirceur constante. C'est le noir du désespoir, de la fatalité. David Vann écrit avec des gants de boxe. On sort de là K.-O.
Éric Neuhoff, LE FIGARO LITTÉRAIRE
Un immense tragédien contemporain.
Frédérique Roussel, LIBÉRATION
Au-delà de l'anecdote, c'est la part d'ombre de la culture américaine qu'il interroge, une autre histoire de violence originelle et d'enfermement paranoïaque.
Michel Abescat, TÉLÉRAMA
Un huis clos saisissant signé David Vann. […] L'auteur excelle à disséquer les névroses et à distiller, de manière très cinématographique, suspense et peur.
Marianne Payot, L'EXPRESS
À la fin de chacun de ses livres, on se dit que l'on est au bout. Mais il parvient toujours à fouiller plus profond, à extraire un peu de bile acide du ventre des hommes. À la fin de chacun de ses livres, on voudrait craquer une allumette et le brûler, pour effacer le moment honteusement jouissif que l'on vient de vivre. Il y a quelque chose d'irrésistible dans la saleté humaine. Et d'inavouable. David Vann l'accouche, avec grâce.
Marine de Tilly, LE POINT
[Une] description impitoyable de la violence érotique inconsciente au sein d'une famille.
Steven Sampson, La Quinzaine littÉraire
C'est gagné ! Avec seulement trois romans, David Vann a réussi à imposer sa voix aux tout premiers rangs de la nouvelle garde américaine. […] Orchestré comme un psychodrame de plus en plus tendu, Impurs met en scène des personnages livrés aux mêmes désordres affectifs, aux mêmes rancœurs et, dissimulée sous les apparences, à la même folie. Une folie qui poussera vers le pire ce conte cruel où l'auteur de Sukkwan Island prouve qu'il est bien le confident du diable.
André Clavel, LIRE
Le grand sujet de David Vann, c'est la haine de l'Amérique.
David Caviglioni, LE NOUVEL OBSERVATEUR
[…] avant d'arriver au dénouement, David Vann aura construit avec cette tranquillité suffocante l'effrayant et imprévisible enchaînement des circonstances. Comme le pense Galen : il pouvait se produire n'importe quoi, à n'importe quel moment. Dans les romans de David Vann aussi.
Véronique Rossignol, LIVRES HEBDO
Ça commence comme du Tchekhov (roman familial dilettante), ça continue comme du Bernhard (roman familial violent, gangrené par la haine) et ça finit comme un film d'horreur et dans un panthéisme New Age délirant, sinon fou. Ce roman hybride, nous raconte David Vann qui met les tripes sur la table, est très proche de sa propre vie.
Vincent Jaury, TRANSFUGE
Très efficace, ce roman est toxique et intense.
Bernard Quiriny, LE MAGAZINE LITTÉRAIRE
À la suave cruauté des premiers chapitres se substitue bientôt un déchaînement de violence cataclysmique où l'intime rejoint le monde. Une psyché qui s'effondre, un soleil de chœur grec pour brûler ce qui restait d'espoirs. Bienvenue en enfer !
Fabrice Colin, CHRONIC'ART
Il est des écrivains dont on sait que les livres laisseront des traces. L'Américain David Vann en fait partie. […] Une plongée dans la folie. Une descente aux enfers oppressante. Et absolument magistrale.
Laurant Fialaix, QUESTIONS DE FEMMES
Devant tant de frustration, on sent rapidement poindre le drame, qui surprend pourtant par sa délirante violence, servie par une écriture aussi unique qu'ébouriffante. Si Vann n'est pas un grand auteur, on se demande bien qui peut l'être.
François Perrin, TGV Magazine
Dans Impurs, on quitte l'Alaska pour un autre type de paysage qui rend les gens fous : la fournaise de la Californie intérieure, en 1985. Il y est question d'un fils branché New Age étouffé par sa mère, où tout tourne mal dès les premières pages...
Jennifer Lesieur, MÉTRO
La tension monte petit à petit comme dans une cocotte-minute, on sent que ça va exploser de façon totalement inattendue totalement inédite dans ce qu'on peut lire en littérature.
Hervé Gardette, FRANCE 3
L'Alaskien sait comme personne décrire les carences abyssales des familles. Peu à peu, les rancœurs et obsessions de chacun se révèlent. La tension monte progressivement jusqu'à éclater vers l'irréparable.
Alexis Thomassin, NORD LITTORAL
Un récit âpre et tourmenté.
Béatrice Pellan, LE TÉLÉGRAMME
La troisième grande claque.
Pierre Maury, LE SOIR
On avait lu les autres romans de David Vann, on éprouve un peu d'appréhension à le suivre jusqu'au moment où la situation bascule. Et pourtant, on y va, car il a l'art de nous conduire en confiance.
Le soir
C'est puissant, c'est dur et David Vann confirme tout son talent.
L'AVENIR
David Vann confirme qu’il est passé maître dans le dépeçage des sentiments frelatés. Servis ici dans un style dépouillé, au plus près d’une végétation qui est tout sauf apaisante. Un cauchemar. En pire...
Laurent Raphaël, LE VIF
Impurs commence comme un roman de Steinbeck et finit un peu comme celui de Thomas Pynchon. [...] Sexe, pulsions morbides, folie, obsession de l'argent, voilà le portrait de la famille américaine.
Gilles Heuré, FRANCE INTER