Un régal pour les pêcheurs à la mouche et tous les amoureux de nature et de (saine) lecture !
LA PÊCHE ET LES POISSONS
John Gierach est sans conteste le plus célèbre des “écrivains-pêcheurs” américains.…
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Traduit de l’anglais par Anatole Pons-Reumaux
Récits - Fiction
ISBN 978-2-35178-146-3
Parution le November 2, 2017
272 pages - 23,00 Euros
La contemplation des rivières n’amène pas seulement John Gierach à exprimer la beauté des paysages ou à livrer tous les secrets de la pêche à la mouche. À sa manière sensible et personnelle, il donne vie aux moments et aux choses, capturant l’essence d’expériences anodines avec l’esprit et l’humour d’un sage oriental. Avec sagesse et détachement, aussi. “Si l’on insiste un peu, dit-il d’ailleurs, je crois que tous ces gars s’accorderont à dire que la pêche à la mouche, en définitive, vous pousse à contempler votre âme, mais je suis sans doute le seul d’entre nous qui pourrait vraiment sortir un truc pareil en gardant son sérieux.”
Pour un pêcheur, l’œuvre de Gierach est un pur régal. Pour un non-pêcheur, elle est une réflexion sur notre place dans le monde, qu’on se trouve en plein nature sauvage ou bien installé dans son fauteuil.
Un régal pour les pêcheurs à la mouche et tous les amoureux de nature et de (saine) lecture !
Touchantes et pleines d'humour, ses petites chroniques sont un régal, que l'on soit pêcheur ou pas !
Nous nous embarquons à ses trousses pour remonter canyons et rapides, pour fourbir le matériel, pour écouter les crissements du moulinet, pour évaluer la souplesse d’une canne, pour choisir l’appât qui convient, pour faire sauter le leurre sur les courants, pour observer la parfaite trajectoire d’un lancé, et surtout pour ferrer sa proie en se prenant pour le capitaine Achab défiant Moby Dick.
Lire Gierach, c’est partager le café du bivouac, respirer l’air soudain si clair qui flotte autour des grandes rivières à truites, s’arrêter et regarder autour de soi. Tout simplement. Au fil des pages, histoires d’amitié, parties de pêche et cartographies intimes s’emmêlent comme le feraient les soies d’une canne à mouche. C’est un plaisir de les délier.