Ces nouvelles, d'une puissance redoutable, ne tiennent ni du plaidoyer ni du réquisitoire car Phil Klay n'est ni un va-t-en guerre ni un pacifiste. [...] Ce qui l'intéresse, plus que les enjeux politiques, c'est l'homme, souvent réduit ici à un petit tas de souffrances et de sang. Et dans l'homme, son âme, prisonnière des doutes et des questions sans réponse.
LE TÉLÉGRAMME
Ce qui frappe et étreint, au fil des pages de Fin de mission, c'est la justesse des voix qui se succèdent, et l'infinie nuance de la représentation de la guerre et de la psychologie du guerrier, qu'ensemble ces voix dessinent. Ni pacifiste ni belliciste, Fin de mission n'est en rien un plaidoyer ou un réquisitoire. Un constat plutôt, âpre et lucide, teinté d'un humour sans illusion, mais sans cynisme non plus.
Nathalie Crom, TÉlÉrama
Augustin Trapenard, Le Grand Journal - Canal +
Fin de mission possède cette densité, ce laconisme qui font la grande force des romans de William March et de John Dos Passos. […] Phil Klay a rempli sa mission.
Macha Séry, Le Monde des livres
Le plus étonnant, avec Fin de mission, qui restera comme l’un des grands livres de guerre, c’est que, au terme de ces 300 pages musclées de fureur et de folie humaines, vous en redemandez.
Marianne Payot, L'Express
La guerre comme si vous y étiez, ou que vous en reveniez. Il y a une violence incroyable dans les douze nouvelles de Fin de mission […].
Mathieu Lindon, LibÉration
Kathleen Evin, France Inter
La prose est précise, virile et sophistiquée à la fois. Phil Klay sait user du machisme, regarder la violence en face, s'offrir des moments de rare douceur. […] Fin de mission prouve la supériorité de la littérature sur le journalisme.
Éric Neuhoff, Le Figaro littÉraire
Les saisissants récits de Phil Klay taillent avec autant de mordant que de précision dans une réalité mi-atroce, mi-absurde, pour dire la guerre, les blessures qu'elle inflige aux corps et surtout aux âmes.
Minh Tran Huy, Le Figaro Madame
Un premier livre qui, aux États-Unis, a donné à réfléchir jusqu'à la Maison-Blanche.
Bruno Juffin, Les Inrockuptibles
L'écriture de Klay est successivement précise, racée, ultraviolente, puis, la page d'après, d'une douceur poignante. Cette écriture emporte tout, mais elle permet aussi de refaire l'histoire.
Maurice Szafran, Challenges
Gilles Martin-Chauffier, Paris Match
Le ton est sec, juste, lucide, souvent enrobé d'un humour amer, sans jamais toutefois virer au pamphlet. […] L'un des chocs de lecture de ce début d'année.
Julien Bisson, Lire
Un indéniable parfum d'authenticité [auquel] s'ajoute un vrai talent de nouvelliste.
François Montpezat, DNA
Alexis Thomassin, Nord Littoral
[Phil Klay] s'attaque efficacement au rêve américain et à sa bonne conscience face au concept de guerre juste ou propre.
Béatrice Hamet, La Semaine
Mission accomplie : en douze nouvelles saisissantes, l'Américain signe un grand livre de guerre.
Frédérique Bréhaut, Le Maine Libre
Alexandre Fillon, Livres hebdo
Au fur et à mesure que Fin de mission détaille son chapelet d’horreurs, on finit par oublier, malgré d’évidentes similitudes, les prédécesseurs de Klay en la matière, tous ces écrivains réalistes que la guerre du Vietnam avait marqués à jamais.
Gérard Guégan, Sud Ouest
Ce livre, aux points de vue multiples – ses douze nouvelles mettent chacune en jeu des personnages, des rôles, des situations, des questions différents –, permet de quitter le champ du viseur du seul sniper, de sortir d’une vision unilatérale de la guerre, de complexifier le débat.
Eléonore Sulser, Le Temps
Alain Favarger, La LibertÉ
Entre brutalité et foi, culpabilité et peur, impuissance et besoin de survie.
Ouest-France
Des nouvelles qui impressionnent par leur force et leur style véritablement littéraire.
Jean-Marc Scouarnec, La DÉpÊche du Midi
Phil Klay pose des questions toujours "interpellantes", parce qu'elles multiplient les points de vue.
Geneviève Simon, La Libre Belgique
Un des livres les plus forts sur la guerre.
Jean-Claude Vantroyen, Le Soir
Non content d’être rentré sain et sauf de l’horreur irakienne, ce jeune écrivain a trouvé l’énergie nécessaire pour écrire un livre époustouflant sur la guerre.
Mathieu Delaunay, Les enfants du MÉkong
Sans complaisance, par petites touches, Phil Klay bouleverse par sa douceur, son humanité et par la justesse des portraits. Ni héros ni martyrs, pas même des soldats, quelques salauds, mais surtout des êtres humains manipulés de loin, par des fanatiques, tyrans ou républicains. Phil Klay raconte l’inutilité de ces vies détruites.
Sophie Creuz, L'Écho
Un nouveau livre vrai de la série brillante qu'ont fait naître outre-Atlantique les wars on terror d'Iraq et d'Afghanistan. À rapprocher des meilleurs récits de tranchées.
Patrice Sartre, Études
Fin de mission est hilarant, mordant et triste. C’est ce qu’on a écrit de meilleur à ce jour sur ce que la guerre fait à l’âme humaine.
The neW YORK TIMES book review
La meilleure œuvre littéraire écrite jusqu’ici par un vétéran des guerres récentes de l’Amérique… Klay lève le voile sur chaque petit mensonge et la désillusion de la rencontre entre les anciens combattants et ceux pour qui ils ont prétendument combattu.
the new yorker
Quand on peut enfin porter un regard sur cette période de l’Histoire, que les broyeurs ont tous été désactivés, nous pouvons passer à des écrivains comme Phil Klay pour enfin comprendre la vraie nature de ce que nous étions, où nous avons été, et où nous irons encore. Il se glisse sous la peau de la guerre avec un langage musclé, un cœur agile et une bonne quantité de doutes. Fin de mission sera l’une des grandes œuvres de ces derniers temps. Je suis impatient de voir ce que Phil Klay va faire ensuite.
Colum McCann